Éducation, santé, services financiers, agriculture, administration …. La digitalisation est un levier de croissance dont peuvent bénéficier tous les acteurs de notre économie. Elle offre des opportunités pour les entreprises mais aussi pour tous les citoyens. A l’heure du Big Data, de la 5G et du tout numérique, le pays est-il prêt à devenir une digital nation qui rayonne à l’échelle continentale ?
Véritable enjeu de compétitivité et de développement, la digitalisation des entreprises nécessite une gouvernance adaptée. Dans une économie 4.0 qui se dessine rapidement où en est le pays ? Quel bilan peut-on dresser après les programmes Maroc Numéric 2013 et Maroc Digital 2020 ?
Un bilan mitigé
Si d’importants progrès ont été réalisés en matière de services en ligne ou dans le domaine des infrastructures technologiques de pointe, d’autres aspects gagneraient à être renforcés. Les retards accumulés ont creusé le « fossé numérique » entraînant une baisse progressive dans les classements internationaux. En 2018, le Maroc perdait 25 places dans l’indice de développement de l’e-government (EDGI) publié tous les deux ans par l’ONU, ce qui le place au 110 ème rang sur les 193 pays analysés. Sur l’e-commerce, là encore, le Maroc doit progresser. Celui-ci représente 4,2 milliards de dollars en 2019, soit une hausse de 12% par rapport à 2018, selon le rapport du Datareportal. Face à ces résultats, le pays doit se mobiliser pour accélérer et rattraper son retard et faire du numérique un enjeu prioritaire de développement à tous les niveaux de la société.
Une feuille de route ambitieuse
Dans sa note au gouvernement, l’ADD trace la trajectoire du digital pour les cinq prochaines années. Elle préconise de mettre en place : une administration digitale au service des citoyens et des entreprises, une économie compétitive grâce aux gains de performance de l’écosystème digital, et enfin, une société inclusive grâce au progrès du digital. Les objectifs sont ambitieux, mais réalistes. Il s’agit d’abord de réduire de façon drastique les taux d’insatisfaction des citoyens dans leurs interactions avec l’administration publique. L’Agence prévoit l’installation de 2 500 start-ups à horizon 2025 dont l’objectif sera d’améliorer les gains de productivité. Plus largement, l’ADD a pour objectif majeur d’ériger le Royaume en Hub Digital et Technologique au niveau africain et de hisser le pays dans le top 40 mondial du classement Online Service Index des Nations-Unies et dans le top 3 africain.
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